Québec

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Après notre petite virée dans les White Mountains et l’Acadia National Park, nous posons nos valises à Québec, pour 2 nuits. Dès notre arrivée à l’hôtel, nous sommes tout de suite mis dans le bain : la gentillesse et le sens de l’accueil des québécois est à tomber par terre! La réceptionniste est adorable, nous pose plein de questions, nous donnent des bons plans, et termine par : « Ah vous verrez, j’ai upgradé votre chambre, comme ça vous aurez plus d’espace et une jolie vue ! ».  Trop contents les deux touristes! Oué! Et voilà où nous avons dormi les deux nuits qui ont suivi :

Une jolie surprise qui nous a consolé du temps un peu maussade et pluvieux.

On serait bien resté dans notre chambre au chaud à profiter du room service, mais nous décidons quand même de partir à la découverte de la ville. Et là, pareil qu’à Boston, gros, gros coup de coeur ! C’est une ville absolument adorable, aux habitants plus que charmants! Vendeurs et serveurs ont vite fait de nous taper la causette comme si on avait gardé les cochons ensemble ! On se sent tout de suite à l’aise, où que l’on aille.

C’était un vrai bonheur de se balader dans ces jolies rues ou sur cette promenade en bois, emmitouflés dans nos bonnets et vestes bien chaudes. Peut-être à cause de l’heure un peu tardive ou du froid, les rues n’étaient pas très fréquentées et on se sentait agréablement seuls au monde.

La journée du lendemain, nous avons fait un petit crochet par les Chutes de Montmorency, à quelques 10 minutes de voiture de la ville. Nous avons choisi l’option semi-flemmards, en prenant le téléphérique pour y monter MAIS en descendant à pieds, quand même 🙂

Le reste de la journée, après un petit tour au Château Frontenac, nous profitons de nous balader, de glandouiller dans un petit café, de manger des crêpes, de faire un peu de shopping et de tomber encore un peu plus amoureux de cette ville !

Dans les prochains articles, des baleines, du gîte en forêt, des paysages de cartes postales, du soleil, tout ça quoi!

Fifty shades of Grey, E. L. James

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Petit intermède dans le récit de notre voyage pour vous parler de ce livre que j’ai acheté à Québec. J’ai profité de nos longs trajets en voiture pour le lire. On nous a tellement mis l’eau à la bouche avec cette trilogie, nous la présentant comme le roman sombre et érotique de l’année, que prise dans le tourbillon de mon enthousiasme, j’ai acheté les trois tomes. En plus, il faudra attendre 2013 pour que les tomes 2 et 3 soient traduits en français.

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Bon je vous le dis tout de suite : pour le moment je n’ai lu que le premier volume et j’ai été très déçue.

Si vous voulez rester vierge (mouarf) de toute révélation sur ce livre ne lisez pas la suite…
Petite mise en bouche… (AHAH) (attention ça va vous rappeler quelque chose…) : Ana, jeune vierge de 21 ans un peu gnangnan (non, beaucoup en fait) qui ne s’est jamais intéressée aux garçons, perd le peu de neurones qu’elle avait lorsqu’elle tombe sous le charme du beau – ah ça on le saura qu’il est beau…- richissime, mystérieux, brillant, ténébreux et froid Christian Grey (il est aussi arrogant, distant mais pas trop et sûr de lui). Ce dernier lui propose de signer un contrat par lequel elle accepterait d’entamer avec lui une relation SM de dominant-dominée. Ana va donc se prendre le chou pendant 400 pages pour savoir si oui ou non elle est prête à jouer les soumises. Lui, de son côté va tenter de la convaincre en lui donnant un avant goût de ses pratiques. Bref, du grand art quoi!

Alors oui il y a du sexe. Bon…il faut quand même lire une centaine de pages pour en venir au fait…Avant cela, on a : des passages où Ana trouve Christian trop beau (ses pantalons de lin qui lui tombent merveilleusement sur les hanches, ses yeux gris mystérieux blablabla), des passages où Ana s’interroge sur son attirance, des passages où elle trouve Christian trop beau et d’autres aussi où elle s’interroge et pis pour la troubler encore un peu, des passages où elle le trouve trop trop beau… Ca se répète beaucoup, ca traîne, ca tourne en rond… Au bout de 100 pages elle passe à la casserole et connait enfin les plaisirs de la chaire  hop on y arrive, c’est pas trop tôt non mais oh! Orgasmes à répétition, extase… Normal, quoi… Un dépucelage comme on en a toutes connu.

Bien sûr, le monsieur, trop abîmé par ses blessures secrètes, utilise le sexe comme une arme (c’est pas moi qui le dis c’est écrit dans le livre) et s’avère donc plus enclin à communiquer avec sa b… qu’avec des mots (ça tombe bien, il bande à longueur de page). C’est très pratique au début, car Ana pose trop de questions personnelles, il aime pas trop ça, alors paf il peut la faire taire d’un coup de… enfin  vous voyez! Alors oui il y a un peu de « SM » (bien edulcoré einh, le SM) même s’il faut lire environ 150 pages de plus pour que la petite coquine se fasse fouetter l’arrière-train à coup de ceinture. Aïe! Ouille!

Mais le vrai soucis finalement, c’est qu’au fil des pages, j’ai eu la désagréable sensation que malgré le sexe toutes les deux pages (j’ai même fini par m’en lasser, c’est dire…), tout cela tournait méchamment en une espèce de Twilight (pan-pan) cul-cul la praline. Avouez qu’il y a de sacrées similitudes quand même – et encore… je n’ai pas tout relevé ici.

Car bien sûr la donzelle tombe amoureuse et bien sûr, il n’a jamais rencontré quelqu’un comme elle. Evidemment, avant il se sentait incapable d’aimer mais là, sous ses airs ordinaires elle s’avère tellement extraordinaire cette Ana, si intelligente mais si naïve à la fois qu’il en est tout tourneboulé, il ne sait pas il ne sait plus il est perdu, ahlala…. Bon finalement allez, un coeur se cache sous la brute et il veut bien essayer de lui donner plus que du sexe. Elle, de son côté, raide dingue de lui et de son corps (il est si beau ne l’oubliez pas et si agile de ses 10 doigts que des fois on se demande s’il n’en a pas 20!) se dit qu’elle peut bien accepter de se faire punir quand elle fait sa vilaine fille et endurer quelques coups de fouet de temps en temps, même si elle est pas trop sûre d’aimer ça, après tout il se montre si tendre parfois : en effet, il joue (formidablement bien, of course) du piano torse nu, toujours la même mélodie mélancolique (Bach ou Chopin je sais plus et arrivé à ce stade on s’en tape (haha)).  A toi, pauvre lectreur lambda, ça t’a peut-être échappé, mais moi je suis sympa je t’explique : et bien, le coup du piano torse nu, c’est un peu une métaphore qu’utilise l’auteur, pour te faire comprendre que quand il joue du piano, Christian se met à nu et laisse transparaître un peu de son humanité ; il cache une blessure secrète, et ça ça se voit à mort quand il joue du piano seulement vêtu de son pantalon de lin qui, au demeurant met son joli petit cul de multimillionnaire en valeur. Avoue… t’es soufflé einh?  T’avais pas compris einh? Et pis bon… accessoirement, il a son propre hélicoptère bon sang!!!

Alors c’est là que j’ai peur de lire la suite car à la vue de tout cela je me dis que ça me paraît bien parti pour tourner en eau de Twilight, où grâce à son amour la gentille vierge effarouchée du début parvient à sauver le pauvre garçon de son tourbillon de souffrances, non sans y laisser quelques plumes. Et j’ai envie de crier NOOOOOON! J’ai bien aimé la saga Twilight, et j’ai dévoré ces livres pour ce qu’ils étaient : une bluette pour ado où tout se finit bien. Mais si j’achète un roman à la réputation si sulfureuse ce n’est pas pour me retrouver avec une histoire d’amour teintée de sexe, où l’amour gagne à la fin et où les deux  héros se marient et vivent heureux… Je veux du trash, je veux un Christian rattrapé par ses démons, je veux de la manipulation, de la torture psychologique ! Je veux un livre sombre pour les grands! J’ai acheté un livre de fesses pas un conte de fée pour grandes filles!

Avec tout ça, je suis nettement moins motivée à me lancer dans la lecture des tomes suivants… car je crains un peu la tournure que ça va prendre. Ce livre m’a fait un peu l’effet d’un pétard mouillé, d’un soufflé raté. Je ne sais pas si j’ai envie d’en savoir plus sur Ana-rien-dans-plot-je-me-mors-les-lèvres-toutes-les-3-pages-j-ai-des-orgasmes-à-répétition-même-après-15-fois-en-une-nuit (oui, ben comme tout le monde einh) et Christian-je-suis-un-control-freak-et-je-suis-trop-beau-vous-le-saviez-ça-? . Tout ça finit par devenir vraiment risible. Un « héro » qui passe son temps à avoir des érections fulgurantes (sérieux… il fait comment???) , une héroïne qui a 15 ans d’âge mental et la jugeote d’une huître dépressive… Je vous fais rêver mmmh?

Je ne sais pas si parmi vous quelqu’un l’a lu, sinon j’espère vous avoir donné envie! Non, je rigole.

J’espère ne pas vous avoir trop coupé l’envie, car je serai bien sûr contente d’avoir votre avis! Ou peut-être l’avez-vous déjà lu? De mon côté je vais me lancer dans la lecture des 2 autres tomes d’ici quelques temps, en espérant qu’ils donnent tort à tout ce que je viens d’écrire!

White Mountains et Acadia National Park

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Enfin un peu de nature dans notre périple! Même si les grands parcs américains restent des endroits très balisés, sécurisés et organisés (difficile de se sentir seul au monde ou un peu « à l’arrache »), je ne me lasse pas de tant de beauté et d’immensité. Comment ne pas avoir le souffle coupé ou ne pas ressentir une certaine émotion face à ces grands espaces. Lors de notre premier voyage sur la côte ouest il y a deux ans, nous avions fait pas mal de marche et de randonnées dans les parcs nationaux. Les possibilités sont infinies, aussi bien à l’Ouest qu’à l’Est, que l’on soit débutant ou plus expérimenté. Cette année mon pied ne me permet plus de profiter autant des jolis sentiers et la marche a dû se limiter au minimum lorsque c’était possible. Mais heureusement (ou pas, dirons certains) les parcs sont très praticables en voiture, ce qui nous a permis d’admirer des paysages grandioses tout en me ménageant. En plus, la nature a déjà revêtu ses habits d’automne. Le rouge, l’orange et le jaune se mêlent aux nuances de verts pour nous offrir des tableaux magnifiques.

Quelques photos des White Mountains tout d’abord…

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Et en voici quelques-unes de l’Acadia National Park…

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Ces photos vous donnent un tout petit aperçu de ce qu’on peut y trouver. En plus, je pense que même le meilleur des appareils photos est incapable de rendre compte des magnifiques couleurs des arbres!

Au prochain article : Québec, une ville que nous avons adoré!

Comme d’habitude, plus de photos sur mon Instagram, pseudo Dididoumdida

Boston

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À croire que la Grande Pomme voulait nous garder encore un peu… Au moment de récupérer notre voiture de location, aucune de nos deux cartes de crédit ne fonctionnait… Il faut bien sûr que ça arrive un dimanche quand toutes les banques sont fermées… Nous avons bien failli nous retrouver sur le carreau avec nos bagages… Heureusement, après quelques coups de fil à Visa, tout rentre dans l’ordre et nous pouvons tracer la route au volant de notre voiture en écoutant du gros hip hop de gangsta mais aussi de grands groupes encore méconnus mais à l’avenir prometteur 🙂

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Sur la route pour Boston nous faisons un crochet par Cape Cod, une région qui regroupe plusieurs petits villages tout à fait charmants et presqu’un peu flippants dans leur perfection. Petites maisons colorées, pelouses parfaitement entretenues, tout est propre et net et bien rangé. Un peu trop bien… Je suis sûre que les personnes qui y vivent ont des cadavres cachés dans leur placard !!! Malheureusement je n’ai pas pensé à prendre de photos….

Le soir nous arrivons à Boston et alors là… je dois dire que j’ai eu un vrai coup de cœur pour cette ville, que nous avons eu tout le loisir de visiter le lendemain. Après l’agitation new-yorkaise, cette ville à dimension plus humaine s’offre à nous comme un havre de paix, une vraie bouffée d’oxygène. Ça peut paraître bizarre de dire ça d’une ville mais c’est vraiment l’impression que j’ai eue dès que nous avons commencé à nous balader. De la verdure, du calme, des rues pavées… Tout y est joli, en particulier l’architecture, où les gratte-ciel très modernes côtoient harmonieusement  les bâtiments anciens. C’est un réel plaisir de s’y promener, de flâner dans les parcs, de se perdre dans les petites ruelles et de faire du shopping dans la rue marchande la plus mignonne du monde. Un endroit où il a l’air de faire bon vivre!
Je vous conseille vivement de ne pas faire l’impasse sur Boston lors d’une virée sur la côte Est!

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Prochaines étapes : White Mountains et l’Acadia National Park !

Plus de photos sur mon compte Instagram, pseudo Dididoumdida

New York

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Première étape de notre voyage de noce, New York. Immense, bruyante, énergique, magnifique, épuisante. Nous quittons la ville aujourd’hui, direction Boston. Je ne suis pas fâchée retrouver un peu de calme. J’ai beaucoup aimé découvrir NY mais je n’ai pas eu le coup de cœur pour cette ville. Il faut sans doute un peu plus que 5 jours pour vraiment l’adopter et s’y sentir à l’aise. Tout est si énorme, si haut, si rapide…. il faut s’habituer. Cela dit, nous y avons passé 5 jours hauts en couleurs, entre balades, visites de musée (le MOMA est mon préféré), visite chez le médecin (imprévue, celle-là…), vol en hélicoptère et comédie musicale!

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Plus de photos sur mon instagram (mon pseudo : Dididoumdida.

C’est la première fois que je poste un article depuis  mon téléphone…Désolée si la mise en page n’est pas au top ;).

À très bientôt!

Ca fait longtemps…

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…que je n’ai plus posté, mais j’ai de bonnes excuses :

    • J’ai eu la flemme (c’était l’été, tout ça…)
    • Je me suis bloquée le dos, j’ai eu des problèmes à mon pied et je me suis coincée la nuque. Même qu’un jour, j’ai eu très mal à ces trois endroits EN MÊME TEMPS! Si, si!
    • Je me marie dans deux semaines…
    • Comme je me marie dans deux semaines, je suis assez stressée…
    • Comme je suis assez stressée, je suis très fatiguée.
    • Fatiguée et stressée, je suis donc très irritable!
    • Du coup, il y avait des jours où la seule envie que j’avais le matin, c’était de me rouler en boule dans un coin!
    • Je vais partir en voyage de noces 3 semaines, donc la fréquence de mes plublications ne va pas s’améliorer, mais je lis toujours avec plaisir vos gentils commentaires et mails!
    • J’ai atteint des pic de stress et de panique rarement égalés.
    • J’ai lu plein plein de livres! Je meurs d’envie de vous en parler (mais… voir les excuses ci-dessus)
    • Je suis sur Babelio, si vous voulez jeter un oeil à mes lectures passées, présentes et futures, il y a un lien là, en bas, à droite…
    • J’ai depuis peu un smartphone, et je découvre les joies de l’addiction à ces petits engins. Mais je sais que je vais me calmer.
    • J’ai découvert Instagram, la super application qui fait passer la photo la plus pourrie pour de l’art. C’est une application complètement inutile, mais moi j’aime bien!
    • Il y a quand même du bon dans tout ça… Je vois le bout du tunnel, je ressors enfin la tête de l’eau et je peux enfin me réjouir des événements futurs!

Donc voilà, vous l’aurez compris, l’envie est toujours là, mais le temps me manque! Mais bientôt de retour…

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Les choix – 1 –

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« Où le choix commence, finissent le paradis et l’innocence. », Arthur Miller

Comme promis, je fais suite à mon post « Le super-pouvoir« , au sujet des choix que l’on est amené à faire parfois un peu malgré soi, mais qui représentent le meilleur moyen de décider de sa vie…

Est-ce que vous avez déjà ressenti cela : le sentiment que la décision que vous devez prendre va avoir un impact déterminant sur le tournant que va prendre votre vie ? Comme s’il allait y avoir un « avant » et un « après » ? Depuis quelques années, cette sensation me revient de plus en plus souvent. La sensation que je ne peux plus me permettre de me laisser porter, qu’il faut que je prenne ma vie en main, là, maintenant, pour être en accord avec moi-même, quitte à me bousculer un peu, à aller à l’encontre de mes parents (ah! leur avis compte tellement, non?), de mes amis, de ce que tout le monde imagine de moi, quitte à souffrir… pour mieux rebondir.

Et put** qu’il est difficile de prendre des chemins de vie que notre entourage était loin d’envisager pour nous… (Si tu me lis, toi qui te reconnaîtras, je pense que ceci doit te parler… ;)). Mais c’est le meilleur moyen de vivre sa vie et de ne pas la subir… Mais ça ne veut pas dire que ça la rend plus facile pour autant…

C’est pour cela aussi que ces choix sont souvent si difficiles à faire… En prenant cette décision, on ouvre une porte sur l’inconnu, sur les doutes… Il faut laisser derrière soi l’enfant que l’on était, qui suivait l’avis de papa et de maman, qui suivait le chemin qu’ils avaient tracé pour lui pour vivre enfin sa propre vie, avec ses propres aspirations, ses erreurs. Il faut leur lâcher la main pour continuer son chemin tout seul. L’expression « couper le cordon » prend tout son sens : prendre des chemins de traverses, sortir de la route que quelqu’un d’autre avait tracé pour nous, c’est un peu renaître une deuxième fois et devenir un peu plus soi-même ! C’est peut-être cela, devenir adulte? Faire ses porpres choix, les assumer et devenir celui ou celle que l’on aspire à être.

Changer radicalement de direction, c’est aussi se confronter au regard des autres, à leur jugement, à leur mine sceptique. C’est prendre le risque de na pas être suivi dans sa nouvelle vie… Se détacher du regard des autres… Quelque chose avec laquelle j’ai encore un peu de mal… Mais c’est aussi être surpris par la réaction positive de la part de personnes dont on n’attendait rien!

Tant de risques à prendre pour enfin être en accord avec soi-même… Bien sûr, on peut se tromper. Mais je suis persuadée que rien n’arrive par hasard dans la vie…. Le job de mes rêves me passent sous le nez (trois fois même)? C’est parce qu’il y a mieux ailleurs ! Chaque coup dur, chaque chute est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur soi, après tout. Avec le recul, c’est toujours ce que je me suis dit. Car évidemment, sur le moment c’est parfois plus difficile d’être lucide. C’est pour cela que je pense qu’il n’y a pas de mauvais choix. Et que ça vaut la peine de bousculer un peu sa vie, son entourage, pour être en accord avec soi-même! Finalement, jusqu’à maintenant, les choix que j’ai eu à faire, je ne les ai jamais regrettés!

L’auteur coup de coeur : Martin Suter

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Ca fait un petit moment que je n’ai plus écrit de vrai article il me semble, mais voilà, vous connaissez le résultat de l’équation : beaucoup de travail + flemmingite aiguë une fois rentré chez soi…

Pour me rattraper, je vais partager avec vous aujourd’hui le coup de coeur que j’ai eu pour l’auteur Martin Suter, en espérant que ce petit article vous donnera envie de vous plonger dans l’un ou l’autre de ses livres (ou dans tous, comme moi).

J’ai découvert cet auteur l’année passée, je ne sais plus par quel concours de circonstances, sans doute lorsque j’ai commencé à travailler à la bibliothèque. Avant cela, je ne le connaissais que de nom et je ne m’y étais jamais vraiment intéressée. Puis un jour j’ai acheté Le Diable de Milan, que j’ai lu d’une traite. Suite à cela, j’ai fait une de mes traditionnelles petites crises de monomanie, comme cela arrive souvent lorsque je découvre quelque chose de nouveau et qui me plaît : j’ai lu tous ses livres à la suite! Ca m’a fait pareil lorsque j’ai découvert la salade de pommes de terre à la japonaise : il fallait que j’en mange au moins une fois par semaine. Ca vous le fait à vous aussi? De faire une fixette sur une seule chose pendant un certain temps? Vraiment, à moi cela m’arrive tout le temps! Enfin, bref…

Martin SuterEn quelques mots, Martin Suter est un auteur suisse (cocorico!), enfin… suisse-allemand pour être plus précise. Il a d’abord travaillé dans la publicité avant de se… Bon… Stop, stop, stop… On s’en fiche un peu, non? Si vous voulez en savoir plus sur sa vie, il y a l’article de Wikipédia et Google.

Je mentionne juste que deux de ses livres ont été adaptés au cinéma : Un ami parfait, sous ce même titre, en 2006, par le réalisateur Francis Girod et Small world, en 2011, sous le titre « Je n’ai rien oublié », par Bruno Chiche.

Je ne vais pas vous faire le topo de tous ses livres, seulement des trois que j’ai préférés, même si le choix n’a pas été facile…

 

Le diable de Milan

 

« Tu es assis quelque part et brusquement tout se transforme. Les choses les plus familières deviennent soudain étranges et menaçantes. »

 

Diable de MilanSonia, tout juste sortie d’un mariage étouffant, trouve refuge dans un hôtel de luxe en Engadine, où elle est engagée comme physiothérapeute. Mais elle n’aura pas le loisir d’y trouver la sérénité qu’elle est venue y chercher. Affectée d’étranges troubles de la perception, la jeune femme tente d’établir un lien entre les étranges événements qui surviennent depuis son arrivée.
Comme je l’ai dit plus haut, c’est le premier livre que j’ai lu de cet auteur. Ce n’est peut-être pas son meilleur, mais j’ai une affection toute particulière pour lui car c’est celui qui m’a donné envie de découvrir les autres. J’ai vraiment adoré cette aura de mystère qui nous tient en haleine tout au long du récit. L’atmosphère y est pesante et le rythme est plutôt lent, mais le suspense toujours bien présent. L’hôtel de luxe, grande bâtisse chargée d’histoire doté d’un spa ultra-moderne, est un personnage à lui tout seul, tantôt refuge sécurisant, tantôt prison dorée. Certains lui reprochent une fin un peu bâclée, j’ai été moi-même un peu surprise, mais pas déçue pour autant.

 

La face cachée de la lune

 

 « Ce qui l’inquiétait, ce n’était pas tant la perte apparente de contrôle sur la bête qui l’habitait : c’était que cette perte lui était indifférente. » 

 

Face cachéeUrs Blank, avocat d’affaire à Genève, est à la recherche de nouveaux horizons, de nouvelles sensations. Il croit trouver de quoi surmonter sa crise d’identité lorsqu’il rencontre Lucille, une jeune hippie qui va l’initier aux champignons hallucinogènes. Lors d’une mystérieuse cérémonie initiatique en pleine forêt, Blank ingère un champignon aux effets encore peu connus. Cette expérience va bouleverser sa vie, le transformant à jamais, révélant littéralement la bête qui sommeille en lui (sa vraie nature?).
A mon avis, il s’agit là du chef d’oeuvre de Martin Suter. Si vous ne devez en lire qu’un, lisez celui-ci. Il ne s’agit pas (seulement) d’un livre sur les effets de la drogue. C’est tout à la fois un thriller psychologique, un roman d’initiation, un conte philosophique et surtout une magnifique ode à la nature, à la forêt.
Si je n’ai pas réussi à vous convaincre, peut-être que cette petite vidéo y parviendra, je suis tombée dessus un peu par hasard… : Arts et culture – La face cachée de la lune

 

Le cuisinier

 

« J’ai appris à l’époque que cuisiner, ce n’est rien d’autre que métamorphoser. Du froid en chaud, du dur en moelleux, de l’aigre en doux. C’est pour cette raison que je suis devenu cuisinier. Métamorphoser les choses me fascine. »

 

CuisinierMaravan, jeune réfugié tamoul, coupe les légumes et fait la vaisselle au Huwyler, un restaurant suisse  » nouvelle cuisine  » fréquenté par le monde de la presse et de la finance. Il est pourtant loin de n’être qu’une petite main : au Sri Lanka, il était un cuisinier prometteur, spécialiste des préparations ayurvédiques. Devenu en Suisse un fin connaisseur de la cuisine moléculaire, il se lance, chez lui, dans des expériences sophistiquées pour retrouver les fumets de sa jeunesse. Lorsque Andrea, son ancienne collègue qui rêve de se mettre à son compte, lui propose qu’ils s’associent pour réaliser des dîners aphrodisiaques à domicile, Maravan hésite un temps, craignant de corrompre sa passion. Mais la nécessité de porter secours à sa famille l’emporte vite…
LE livre sensuello-gastronomique (oui, j’invente des mots) par excellence. Ce livre se goûte, se dévore, se savoure. Vraiment. Les saveurs sont là, sur le bout de notre langue, elles éclatent en bouche, les odeurs chatouillent délicieusement nos narines. C’est un livre qui fait saliver et nous met l’eau à la bouche. Et cette sensualité omniprésente … Ahlala… La galerie de personnages qui traverse ce roman est également très étendue : une call-girl éthiopienne, un grand chef suisse, une sexothérapeute, des businessmen pakistanais, un marchand d’armes thaïlandais, un enfant soldat sri lankais…
Petit plus : les recettes décrites dans le livre sont répertoriées et détaillées à la fin de l’ouvrage. De quoi éprouver par vous-mêmes les effets de la cuisine ayurvédique sur votre libido. Mais les préparations n’ont pas l’air à portée de tous, il faut croire que cela se mérite! Personnellement, je ne suis pas allée jusque là!

 

J’espère que ce petit voyage au pays de Martin Suter vous aura plus! Comme vous pouvez le constater, j’ai été conquise! J’aime beaucoup la façon qu’il a, dans tous ses livres,  d’aborder les thèmes de la transformation de la personnalité, de l’être et du paraître, en faisant basculer le destin d’individus a priori banals.

 

A vous maintenant de découvrir son univers! Voici la liste des ses livres traduits en français :

 

  • 1997 : Small World
  • 2000 : La Face cachée de la lune
  • 2002 : Un ami parfait
  • 2004 : Lila, Lila
  • 2006 : Le Diable de Milan
  • 2008 : Le dernier des Weynfeldt
  • 2010 : Le cuisinier
  • 2011 : Allmen et les libellules

La loi de l’attraction

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Aujourd’hui, un petit article sympa, dans la veine de mon précédent post, que j’ai trouvé sur le blog de d’Ariel. Je vous laisse le découvrir ci-dessous :

La loi de l’attraction

Bonne lecture et à bientôt!

Le super-pouvoir

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« La notion d’échec ou de réussite, c’est toujours au regard de nos propres aspirations. » Alain Bashung

J’ai lu un petit livre cette semaine… Le genre de livre qui habituellement me tombe des mains après 2 ou 3 pages… Depuis quelques semaines, j’ai sur ma table de nuit « Le pouvoir du moment présent«  d’Eckart Tollé, dans lequel  je n’arrive décidément pas à « rentrer ». Mais je m’accroche, je m’accroche! Comme ça, je pourrais peut-être vous en parler un de ces jours!

« Oser la liberté … et choisir le bonheur«  de Rosette Poletti, c’est le livre que ma curiosité m’a poussé à lire cette semaine. Enfin, pour être tout à fait honnête, c’est aussi sa très petite taille (95 pages) qui a achevé de me convaincre. Et puis bon… je devais aller au fitness, j’avais oublié mon livre de chevet à la maison (« Le mec de la tombe d’à côté« , de Katarina Mazetti, très sympa d’ailleurs, je vous le conseille) et je déteste faire mes exercices sans pouvoir bouquiner lorsque mes mains sont libres. Voilà  comment ce petit livre s’est retrouvé dans mon sac… Un peu par hasard, en fait! Il m’arrive régulièrement de choisir un livre car j’ai craqué sur la couverture, et bien pour celui-ci… ça n’a pas du tout été le cas 😀 (non, vraiment, l’homme arc-en-ciel, là, comment dire…)

Dans l’introduction, Rosette Poletti présente son livre ainsi :

« […] plusieurs lecteurs m’ont demandé s’il ne serait pas possible de raconter une histoire qui contiendrait et illustrerait les concepts et informations sur le thème abordé. Il leur semblait que cela leur faciliterait la lecture et qu’ils se souviendraient mieux de la manière dont ces concepts pourraient s’inscrire dans la vie quotidienne.

Comme j’avais accepté d’écrire un petit ouvrage sur le thème oser la liberté, j’ai décidé, avec l’accord de mon éditeur, de raconter l’histoire de Bernadette, de sa prise de conscience des entraves dans lesquelles elle vivait, et finalement des étapes par lesquelles elle ose devenir libre. « 

L’histoire de Bernadette, aussi émouvante et touchante soit-elle, n’est pas ce qui m’a le plus marqué dans ce livre, et je ne vais pas aujourd’hui en faire une critique, ni même vous encourager à le lire ou pas. Je vous en parle simplement pour vous faire part de ce qui m’a interpellé lors de la lecture, à savoir tous ces petits principes qui sont expliqués et illustrés à travers l’histoire de cette jeune femme en quête des ses origines.

Indépendamment de leurs sources mystiques ou religieuses, qui ne me parlent pas forcément, voici quelques-unes de ces petites phrases qui m’ont fait réfléchir :

« Être éveillé, c’est aussi accepter les événements sans lutter inutilement contre ce qui ne peut pas être changé ».

« Bonheur et malheur résident dans la manière dont nous percevons les choses et non dans la nature même de ces choses ».

« L’intensité de la souffrance des humains est la distance qui existe entre ce qu’ils désirent et ce qui est possible. Vouloir que ce qui est (et ne peut pas être changé) ne soit pas, voilà la source de la souffrance ».

Ces phrases m’ont touchée car elles nous montrent que nous avons un certain pouvoir sur notre vie, sur ce qui nous arrive. Et c’est là tout le propos du livre de Rosette Poletti : en choisissant la liberté, on prend sa vie en main. En d’autres termes, nous sommes RESPONSABLES de notre vie. Non pas des malheurs et des coups durs qui nous détournent de la route que l’on s’est tracée et sur lesquels nous n’avons aucun moyen de contrôle  (maladie, perte, deuil, etc.), mais de notre façon de les aborder. Il s’agit de ne plus se poser en victime, mais d’être conscient qu’à plus ou moins grande échelle, nous avons les ressources en nous pour choisir la vie que nous vivons et pour surmonter les obstacles qui se mettent en travers de notre chemin.

Il y a quelques années, je me plaignais à une copine que mes parents me traitaient toujours comme si j’avais encore 12 ans et demi. Ou que j’avais parfois l’impression d’être transparente dans un groupe de personnes, que l’on ne me voyait pas, que l’on ne m’entendait pas. D’être celle qui est là mais à qui on ne fait pas attention. Et là, la révélation… Sans autres détours, elle me balance à la figure : « Quelque part c’est parce que tu le veux bien… Si tes parents te traitent comme une gamine, c’est que d’une certaine façon tu les y autorises. Si tu as l’impression que les gens ne font pas attention à toi, c’est que tu ne fais rien pour attirer l’attention. »

Et vous savez le pire dans tout ça ? Elle avait raison ! Les gens se comportent de telle ou telle façon avec nous, car à travers notre comportement, conscient ou pas, nous les y autorisons. Ce qui est bien, c’est qu’à force de travail, nous avons le pouvoir de changer cela.

Et de même, à travers les choix que nous faisons, nous avons le pouvoir… de changer notre vie, de faire coïncider ce qui est possible avec ce que nous voulons.

Alors ça peut vous paraître un peu gnangnan dit comme ça, mais moi je trouve ça très positif et encourageant : prendre en main sa vie, c’est se donner la chance d’être heureux!

Il est évident que cela ne se fait pas en un claquement de doigt du jour au lendemain et demande un grand travail sur soi. Un travail long et difficile (sinon tout le monde nagerait dans le bonheur en ce moment-même). Mais la vérité est pourtant là : nous avons tous les jours la possibilité de faire des choix qui nous permettent de vivre en accord avec nous-mêmes. Cela implique parfois de renoncer à certaines choses, tout en restant conscient que l’on peut être heureux en dépit de ce sacrifice. J’ai envie de croire que petit à petit, on peut y arriver !

D’ailleurs, je suis sûre qu’il vous est à tous arrivé d’en passer par là : un jour où l’autre, on fait le choix qui change notre vie, à plus ou moins long terme, de manière consciente ou non. On sait qu’on a fait le bon choix et on ne le regrette pas, même s’il s’est fait dans la douleur. Je suis sûre que ça vous parle ! N’hésitez pas à m’en faire part ! Je vous parlerai des quelques « grandes décisions » qui ont eu un certain impact dans ma vie dans un prochain article (quel suspense dites donc, vous n’en pouvez plus là, einh ? :D)